Qu’est ce qui se cache derrière une réaction émotionnelle?
lorsqu’un stimuli extérieur déclenche une réaction émotionnelle en moi, je suis confronté à un dilemme : est ce l’extérieur ou moi qui en est responsable ?
Le réel étant multidimensionnel mon intériorité « résonne » avec des phénomènes externe. Comme une surface d’eau ou notre onde se confronte avec d’autres ondes et crée… notre réel. Mais vous avez sûrement remarqué que votre vécu de la situation est souvent différent de celui d’un.e autre.
La situation en soi est neutre, c’est souvent notre interprétation de celle ci qui diffère.
Le taôisme définit différents centres en nous qui vont réagir : le bassin (Dantien inférieur) qui va gérer ce qui est de l’ordre de la survie, le cœur (Dantien moyen) qui va générer de l’affect/attachement, le cerveau (Dantien supérieur) qui va chercher à comprendre.
Nous nous attarderons ici sur le cœur, qui va teinter le réel avec un filtre émotionnel, tel des lunettes de couleurs.
Le filtre est définit par ce qui « habite » le cœur, prenant ses racines dans notre inconscient, constitué majoritairement dans la première partie de vie (-9 mois à 16 ans). C’est notre « programme » de base, notre forme psychique fondamentale.
Nous émettons une « onde de forme » dans l’espace temps qui va faire vibrer autour de nous des fréquences similaires. Je vais ainsi rencontrer ce que j’émets : Le semblable attire le semblable. Je vais rencontrer principalement ce qui confirme ma forme. Je me sens ainsi « exister », quitte à être dans « ma réalité ».
Le stimuli extérieur va donc faire vibrer un certaine corde en moi et déclencher une réaction programmée. Si je me sens attaqué, la réaction saine c’est de me défendre et une fois la menace écartée, je revient au calme, simplement. Cela indique que je n’ai, à cet endroit, pas de blessure. Mais si l’attaque est sur un angle de ma forme ou j’ai un pansement, je vais chercher à protéger ma blessure : surréagir en étant violent , me dissocier pour ne pas sentir, rentrer dans le mutisme, etc. selon mon programme.
Cette partie de moi qui réagit est un « Gardien » qui protège une blessure que le réel fait résonner douloureusement. Fondamentalement le gardien est bon, puisqu’il défend une partie de nous blessée. Mais sa réaction est souvent décalée, ou sur-réagissante au réel. Il a juste besoin que le conscient prenne soin de cette partie qui se sent menacée. Nous avons tendance à ne pas aimer ce gardien qui nous fait faire des choses hors de notre contrôle. Renouer la relation avec lui, entendre ce qu’il protège, et trouver des solutions pour qu’il se sente plus en sécurité, nous libère souvent une énergie considérable. Nous permettant ainsi de mieux réaliser les aspirations de notre être profond!